LITURGIE FAMILIALE
En faisant un signe de croix :
Bénédicité : « Nous te disons merci, Seigneur, de nous rassembler pour ce repas préparé pour nous. Que ce temps pris ensemble soit un temps de joie, de partage, d’écoute des uns et des autres, pour faire grandir notre amour ».
Action de grâce : « Nous te rendons grâce, Seigneur, par ce repas fraternel, tu as nourri nos corps pour mieux te louer et te servir. Viens aussi nourrir nos âmes pour que nous puissions faire fructifier nos talent dans toutes les dimensions de notre vie, à la louange de ta gloire ».
Nous savons que Jésus a célébré la Cène dans le cadre du repas pascal juif. L’Eucharistie a donc un lien avec ce grand repas familial de nos frères juifs, repas qui a un aspect liturgique ; au cours de ce repas le père et la mère de famille ont un rôle particulier. Ils sont chargés de guider la prière de la famille, de leurs enfants. En ce temps où l’Eucharistie nous fait défaut, il peut être bon de retrouver le sens de la liturgie familiale, de la prière en commun, qui est un des piliers de la vie des premières communautés chrétiennes, comme nous le rappelle le livre des Actes des Apôtres à deux reprises : « Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières ». Notez la structure de la phrase, particulièrement significative : encadrés par l’enseignement des Apôtres et la prière, vous avez au centre la communion fraternelle, c’est-à-dire le repas partagé entre frères, qui est l’expression de l’unité et de la communion familiales, et la fraction du pain, qui est l’Eucharistie. Les deux sont mis ensemble. Je vous invite donc à faire du repas familial une petite liturgie, commençant pas une simple prière de bénédiction du repas, et à la fin, une courte prière d’action de grâce. Ainsi, vous toucherez en quelque sorte à l’Eucharistie.